Nous avons tous un rapport particulier à nos émotions. Elles nous débordent, elles nous bloquent, nous dérangent. Et nous, nous les étouffons, nous les ignorons, nous les somatisons … ou tout à la fois. Chacun fait comme il peut, de son mieux. On fait avec notre histoire, notre sensibilité, notre éducation, le temps qu’on a. Souvent, on ne fait pas beaucoup.
Et puis il arrive que le système coince.
Nous connaissons tous ce genre d’accident : vous est-il déjà arrivé de réagir de manière disproportionnée, sans bien comprendre pourquoi ? d’avoir les larmes aux yeux ou d’avoir peur sans raison apparente ? souffrez-vous de douleurs chroniques au ventre, à la tête, au dos, à la gorge ? êtes-vous du genre à écouter cette petite voix intransigeante dans votre tête, qui vous assure que vous n’y arriverez pas ?
Dans toutes ces situations, ce sont souvent des émotions bloquées qui cherchent à se faire entendre. Toutes ces émotions qu’on a passées sous silence, mises sous le tapis, en se disant par exemple : « ça va aller, il suffit de ne pas trop s’écouter ». Ou ces émotions qu’on n’a même pas eu le temps de reconnaître, de nommer, parce qu’il fallait déjà passer à la suite, faire bonne figure, ne pas craquer.
La psychologie énergétique s’intéresse aux dysfonctionnements du corps, de l’esprit et de l’énergie en même temps. L’idée ? Imaginez que nous sommes comme un vaste circuit, une autoroute par exemple. Quelque chose survient, qui crée un embouteillage. Pour continuer à avancer, on crée des déviations. Elles fonctionnent un temps, mais très vite, l’engorgement reprend. On essaie de changer de moyen de transport, de partir plus tôt ou plus tard, d’accélérer ou de ralentir… Rien ne dure longtemps, le blocage est toujours là et continue à créer des effets secondaires, le circuit est perturbé.
Cette métaphore permet d’illustrer le principe de la méthode PEC que j’utilise, et sa spécificité.
Au lieu de contourner l’embouteillage, la méthode PEC s’attache à le dissoudre. Peut-être faut-il réparer la voiture endommagée qui crée le bouchon, ou rassurer le chauffeur qui ne sait plus comment avancer, ou élargir la route… ou tout ça à la fois. En d’autres termes, la methode PEC propose de prendre le problème dans sa globalité, et de remonter à la source de l’embouteillage, aux émotions qui n’ont pas trouvé à s’exprimer et se faire entendre. Il n’est pas trop tard pour le faire, et c’est bien plus accessible que vous ne le croyez peut-être.